AtlanSpace représentera le Maroc lors des AfricaTech Awards

“Doucement, mais sûrement” – telle est la stratégie que suivent les startups marocaines dans leur rayonnement à l’international. Parmi les 45 meilleures start-ups sélectionnées pour la première édition des AfricaTech Awards, se manifeste la startup marocaine Atlan Space pour la catégorie Climate Tech.

Via de l’intelligence artificielle, Atlan Space développe des solutions innovantes visant à autonomiser les avions sans pilotes dans leurs missions de surveillance et de collecte des données  pour surmonter les défis de l’échelle, de la distance et de l’efficacité économique des drones. L’idée est, en premier lieu, de faire face aux crimes environnementaux présents sur de larges zones géographiques, notamment la pêche illégale ou la déforestation. Lauréate du prix de l’innovation « African Entrepreneurship Award » en 2017, l’entreprise a déjà déposé plusieurs brevets pour ses projets innovants en la matière.

L’initiative panafricaine AfricaTech Awards, soutenue par Proparco, a pour objectif de reconnaître et de soutenir les start-ups émergentes qui stimulent l’innovation et la croissance à travers le continent dans trois secteurs principaux : Climate Tech, FinTech et Health Tech. Dans chacune de ces catégories, 15 candidatures ont été sélectionnées pour concourir le prix final.

D’après Makhtar Diop, Directeur Général de l’IFC, « ces prix aideront à développer les innovations dans des secteurs clés tels que les technologies climatiques, la santé et les services financiers, qui sont essentiels pour soutenir la croissance durable et inclusive du continent ».

Les organisateurs des AfricaTech Awards, Viva Technology et International Finance Corporation (IFC), ont annoncé la réception de plus de 300 candidatures réparties comme suit : à peu près 40% pour la catégorie FinTech suivie d’environ 31% issu des projets Health Tech avec 29% de projets au niveau de la Climate Tech, avec des taux de participation distincts selon les pays, dont certains se sont montrés plus impliqués que d’autres à savoir Nigéria, l’Égypte, le Kenya, la République démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et le Maroc.  Ils ont également précisé que un peu plus des deux tiers des start-up candidates comptent au moins une femme au sein de leur conseil d’administration.



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